La toute première sortie officielle de la nouvelle section du club dédiée aux anciennes, l'ASCS Heritage. Une première avec le beau temps et de bien belles surprises...

        
Samedi 13 Juin 2015
Le programme fut riche entre gourmandise et passion, entre légende et partage, entre anciennes et récentes, un clin d'oeil au passé, une vue sur l'avenir, l'ASCS Heritage est né!

            

Premier point positif : la météo !

Le rendez-vous est fixé à 9h00 au restaurant Port Gitana de Bellevue, mais j’y arrive un peu avant pour repérer les lieux. Le patron n’ayant pu réserver suffisamment de places devant l’établissement, je me mets en quête de quelques places libres, afin de pouvoir grouper nos voitures pour les photos. Pas trop difficile… : 9h00 c’est plutôt matinal pour un samedi, surtout à Bellevue…
              
Je retrouve alors Vanina, Valentin et Eduardo déjà en grande conversation : ça parle chiffons, prix de l’électro-ménager, cours de la bourse et vie sexuelle des fourmis rouges bien sûr… Edou est venu avec le magnifique Ur 20V rouge qu’il a acquis récemment et Vanina et Valentin ont fait le déplacement avec la 90 20V quattro sport blanche. Nous sommes donc bel et bien dans le thème aujourd’hui. Je continue à guider les nouveaux arrivants vers notre parking de regroupement improvisé qui commence à avoir « de la gueule » comme on dit : les beautés s’alignent le long de la route, comme des perles sur un collier. La plus âgée, le Coupé 100S de Patrick attire les regards, mais son RS2 brille malheureusement par son absence : un souci de freinage a contraint son propriétaire à changer de véhicule au petit matin. Mais le « remplaçant », un magnifique coupé S2, a aussi ses adeptes et Dylan est content de pouvoir nous le présenter. Côté véhicules récents, nous profitons de la présence de Thierry et son fils avec leur RS4 B7 et de Matthias avec son A4 B7 également.

Pendant le « p’tit-dej », nous sommes un peu surpris de voir autant de monde s’agglutiner sur la terrasse. La renommée de notre Club n’est plus à faire, c’est sûr, mais le nombre d’admirateurs me laisse un peu perplexe… « Comment ? C’est le départ du Bol d’Or ce matin ? » je comprends mieux… Nous assistons donc en direct de la terrasse au coup de canon, qui libère la horde de navires en furie ! C’est vraiment impressionnant ! Moins de 20 minutes après le départ, le premier bateau a déjà parcouru un mètre ! ou deux… ou pas…

C’est en tout cas l’occasion d’échanger quelques bons mots en profitant du soleil qui est bien décidé à rester avec nous. Mais l’heure avance et l’appel de l’apéro nous décide à prendre la route. Un petit tracé improvisé dans la campagne franco-genevoise nous fait découvrir le pied du Jura, « Goldorak » et une multitude de ronds-points bien pratiques pour attendre les retardataires. La traversée du vignoble genevois nous conduit directement à Dardagny, où nous trouvons là encore une petite place pour aligner nos autos, faire quelques photos et échanger quelques mots avant l’apéro (déclama le ménestrel dans un élan poétique).

Marianne nous accueille au Domaine du Centaure et Jacqueline prend le relais pour la présentation des crûs. Elle nous conseille les vins à ne pas écarter, nous corrige dans nos choix incertains et fait preuve de professionnalisme quand nous doutons quelque peu. Oui, je l’avoue, nous n’avons pas goûté tous les vins : nous nous sommes contentés de déguster les meilleurs, ce qui revient à dire  que pratiquement toute la carte y est passée, du moins dans les blancs.

Nous sommes rejoints en fin d’apéro par nos amis Yolande et Claude, qui ont profité de la matinée pour mettre en place les véhicules qu’ils auront la gentillesse de nous présenter après le repas.
                
L’accueil à l’Auberge de Dardagny est juste parfait : places à l’ombre ou au soleil, personnel chaleureux, rapidité de service : rien ne manque et la qualité des menus proposés est à la hauteur de leur réputation. Je n’ai pas souvenir d’avoir mangé un jambon à l’os aussi bon ! Nous choisissons bien sûr un rouge du Domaine qui nous a accueillis pour agrémenter le repas, puis la tarte et les cafés avalés, nous réglons l’addition (très bon rapport qualité/prix) afin de poursuivre notre périple saturnin.
                          
Notre hôte prend cette fois la tête du convoi, suivi de la 100S de Patrick et du Ur d’Eduardo que nous placerons à côté de celles de Yolande et Claude pour les photos. Une balade de quelques minutes suffit à nous mener à bon port (le bon porc c’était à l’auberge…) et là…. ! La surprise du Chef ! Alignées sous le drapeau Audi que Claude a tendu pour nous, se présentent à nos yeux une quattro A2 Groupe B et une Ur originale de 1981 dans un état proche du neuf. Juste derrière, cachées dans le garage, deux autres merveilles : une sport quattro Groupe B et une S2 coupé Groupe A… Excusez du peu !

Ce n’est pas tant les voitures et leur look qui sont passionnants et qui impressionnent. Bien que ces véhicules soient rares, on en a déjà vu quelques-unes. Par contre, leurs historiques personnel sont tout simplement bluffants ! Chaque auto présente chez Claude représente à elle seule une part du patrimoine d’Audi. Par exemple, la S2 coupé en restauration : elle est l’unique exemplaire restant d’une série de quatre voitures construites chez Schmidt, qui a également développé les V8 de DTM. Ces Groupe A d’usine (SMS étant mandaté par Audi), reprennent des éléments mécaniques des Groupe B, tombées sous le couperet de la FIA : crémaillère de direction en magnésium, train arrière de S1 entre autres. La longue ? LA voiture qui a gagné le rallye de Suède. La courte ? une autre véritable coque d’usine qui a servi au développement, mais n’a jamais couru. Nous sommes restés des heures à écouter Claude parler de ses bébés, profitant des rafraîchissements que Yolande et lui avaient eu la gentillesse de nous préparer. Et si la météo n’avait pas été aussi incertaine, nous serions certainement restés encore quelques heures de plus à l’écouter nous conter ses anecdotes personnelles.
        
Mais ce n’est que partie remise…
             
Un grand merci au restaurant Port Gitana, au Domaine du Centaure et à l’Auberge de Dardagny pour leur accueil, aux photographes du jour : Patrick, Eduardo et Mathias et à Yolande et Claude qui nous ont ouvert les portes de leur caverne d’Ali Baba.

                 

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 ASCS Heritage | Events
 Cédric Favre
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