La puissance ne manque pas, 292 CV pour 1100 kg, ça marche bien.
Comme la voiture est sous garantie usine encore pour dix huit mois une reprogrammation serait un risque, d'autant que la boîte de vitesse est déjà en limite de tolérance pour le couple max (320 Nm).
La cartographie moteur est précisément faite pour limiter le couple.
La boîte de la Sll est renforcée, on peut passer à 340 Nm et 300 CV. Les rapports de boîte sont changés, la Vmax (275 km/h avec le kit aéro) est atteinte avec le dernier rapport (7e) qui tire un peu plus court.
La Sll est voulue un peu plus sport que la S. Ce n'est pas pour le gain de puissance que je change, mais pour la stabilité à haute vitesse. La S est légère devant et au-dessus de 200 je la trouve peu stable. A 240 j'ai levé le pied, les conditions n'étaient pas top sur l'autobahn en revenant sur Bâle.
La Sll semble bien mieux avec le kit aéro qui donne 175 kg d'appui à la Vmax. (Dans l'essai de la Sll d'Automoto sur TF1 Anthony Beltoise lâche les deux mains à 240 sur la ligne droite du mistral, sur le circuit Paul Ricard). Je vais essayer bientôt cette Sll, mais en Suisse... Faudra attendre un peu pour se lâcher en Allemagne.
C'est vrai que j'ai pris de mauvaises habitudes avec la S8 d4, tellement stable avec son gabarit et son empattement de 3 m (2992 mm). Avec elle à 250 tu te promènes et si tu mets le pied dedans elle rétrograde en 7e. Ça pousse encore fort et ne cesse de grimper qu'à plus de 300. Faut comparer le comparable:un 4 en ligne 1.8 L simple turbo et un V8 biturbo de 4L, on n'est pas sur la même planète. Pour nos routes je préfère l'Alpine, vive et légère. Sur une petite route sinueuse la S8 ne suivrait pas.