J'ai actuellement dans mon "parc" une audi 90 quattro 2.2 136cv de 1989(torsen) et une BMW 325iX de 1987.
Je peux comparer, pour peu que la neige tombe et c'est compliqué cette année...bref.
A noter, que la transmission de la BMW est géré avec 2 viscocoupleurs autobloquant pour les différentiels central et arrière.
Il n'est pas rare que celui pilotant la répartition AV/AR soit fatigué et que la répartion théorique de 63/37 ne soit plus exact au bout de 25 ans et 200.000kms.
Les 2 autos n'ont pas les mêmes pneus, ça joue aussi.
En quelques mots, je trouve que l'audi est plus éfficace en terme de motricité et plus sûr pour qui veut de la sécurité.
Une fois inscrite dans le virage, elle est comme sur des rails, elle rechigne à survirer par le seul fait d'accélerer.
Avec son poids supérieur sur l'avant et la répartition 50/50 elle se rattrape mieux en situation de survirage excessif(à l'équerre!), l'avant se redresse bien afin de remttre l'auto dans l'axe de la route.
L'exemple type de cette situation: le virage en épingle. Si je n'ai pas assez de vitesse initiale pour passer tout le virage en travers, au 2/3 du virage je me retrouve face à l'intérieur du virage. Sans vitesse latérale, j'avance dans l'axe de l'auto. Pour éviter de taper la glissière plonger dans le fossé, je contrebraque en butée et accélère, l'auto se redresse. Ca marche dans une certaine limite pour les 2 autos. A situation identique critique (même angle & même vitesse) avec la 325iX ça se fini en tête à queue, car il n'y pas assez de force sur l'avant pour redresser, l'arrière prend le dessus.
La BMW est donc plus fun et plus exigeante, car elle conserve son âme de propulsion.
Mais là on parle de "vieilles", s'agissant des modèles actuelles, avec toute l'électronique pas toujours déconnectable à 100%, difficile de comparer les systèmes mécanique".